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Au coeur du secret
Ce Blog ne sera qu'écrits, et dans la mesure du possible, écrits sur ce qu'on ne lira pas ailleurs, parce que sinon: quel intérêt ???
Pas de pages, pas de photos, pas de liens, juste un état d'esprit, intime sur la création, quelques confidences, et si vous permettez, tout ce qui est "au-delà du miroir".
Milieu des vacances de février. Cette semaine a été consacrée à l'écriture de la nouvelle Gargouille. Cette nouvelle doit être présentée fin mars au concours de nouvelles du forum "L'écritoire des ombres". Le thème est en la 1ère guerre mondiale, et je l'ai traité d'un point de vue de la culpabilité.
Cette nouvelle était à l'origine prévue pour le 2ème volume de Veillées funèbres, sous le titre Parricide. Mais ce titre donnait trop d'indications sur le texte. Un titre se doit d'être accrocheur pour susciter l'intérêt, mais sans tout révéler de l'histoire.
Je trouve ce texte très bon, car il suscite l'empathie, l'incompréhension, et quelque part, on est content que le récit se déroule comme il va se dérouler.
Il me reste une relecture à faire aujourd'hui, avec quelques modifications quand le héros se réveille en pleine nuit: je voudrais qu'on sente davantage la peur à ce moment-là. Donc, quelques lignes à rajouter, avant de faire toute une relecture. Et peut-être une petite dernière dans quelques jours.
Je bous (bizarre qu'il y ait un s à la fin de ce verbe) d'impatience de reprendre mes deux romans à venir: Cendrine et L'essence du guerrier. J'ai déjà réalisé les couvertures, ils sont tous les deux à la moitié de leur écriture, toute l'histoire est dans ma tête, reste plus qu'à les coucher sur le papier. Mais je lambine, je perds du temps, je gaspille mon temps. La famille, les réseaux sociaux, les résultats des ventes des livres et plein d'autres bêtises dévorent tout mon temps libre.
Je suis assez motivé à écrire au réveil, où j'ai envie de plonger dans ces deux récits (surtout Cendrine). En début d'après-midi, gros coup de fatigue, je serais incapable de faire quoique ce soit. Parfois le soir, pris de remord devant le temps perdu, j'arrive à faire une ou deux pages, une relecture.
Toute ma vie tourne-t-elle autour de l'écriture ?? Oui, ça fait pas un doute. Néanmoins, j'étais aujourd'hui au Festival International des Jeux de Cannes, où je rencontrais mon ami Mikaël Louys, de la société Megara Entertainment. Et il m'annonçait que le 1er chapitre du jeu vidéo Spirit Slayer - Dead Army était fini.
Il ne devrait pas tarder à sortir à la vente (pas de date fixée, encore). Commencera ensuite une longue quête pour trouver à financer la suite. Les étudiants du Master MAJE 1 à Cannes travaillent sur un prototype du chapitre 2, on verra si cela permet de trouver des "financeurs" ou des "racheteurs" pour cette licence.
Que dire d'autres en dehors de tout ça ??
J'ai fait quelques petits achats pour mon armée des Royaumes Ogres: des grosses brutes en figurine plastique. J'adore ces bœufs, je ne sais pas pourquoi.
J'attend avec impatience la sortie du roman Les salauds Gentilshommes tome 3, les deux premiers tomes étaient excellents, et donc j'ai hâte mi mars de découvrir la suite.
A côté de ça, ma femme fut un amour de réaliser une carte des Landes d'Adélaï, pour le roman Les joyaux Elitiques. Elle m'avait dit: "pour ces vacances je te le fais", mais elle est souvent débordée, alors je n'étais pas certain qu'elle puisse. Et pourtant elle a réalisé une merveille. On est étonné, je suis étonné, de voir ainsi une artiste "accoucher" d'une telle oeuvre graphique. C'est un talent prodigieux que de pouvoir faire ça.
Mon état d'esprit peut-être: je suis passablement déçu de faire si peu de ventes (12 en février), et aucun en volume papier. Ce n'est pas force de communiquer, de discuter, de conseiller, d'écrire à tous les médias.
Parfois on se dit, lorsqu'une oeuvre ne marche pas: "pourquoi l'artiste, l'auteur, le réalisateur, ne s'est pas donné plus de mal pour faire en sorte que ça marche?". Pas au niveau de l'oeuvre elle-même, mais de sa promotion. Et en fait, on s'aperçoit qu'on fait beaucoup. Ce sont des projets qu'on aime, qu'on soutient, qu'on porte, mais la réussite ne dépend pas de nous.
C'est la chance, les bonnes rencontres, les lecteurs, la magie de l'oeuvre qui font le travail. On a beau remuer tout ce qu'on peut, à notre petit niveau on ne peut... que peu.
J'ai ainsi demandé à mon épouse qu'elle me laisse quelques mois de champs libre. Je voudrais publier avant la fin de l'année quatre ouvrages: Cendrine, L'essence du guerrier et Chasseurs d'esprits 1 et 2.
Je pourrais disposer alors de neuf ouvrages, pour essayer de créer une synergie entre eux, et entraîner derrière moi de plus en plus de lecteurs.
Il restera encore après Entre enfer et paradis, et... la suite, quelle qu'elle soit.
Au départ, je m'étais dit: "bon, on fait juste un essai pour être écrivain. Ça marche, c'est bien, ça marche pas, c'est pas grave". Mais on se prend au jeu (peut-être comme au casino), et on brûle tout son capital, en espérant que la chance tourne.
Ouais, je sais. Il faut garder la tête froide. Ça ne me coûte rien: du temps, mais j'aime écrire, donc ce temps est bien employé.
Nous verrons bien ;-)
Tags : écrivain, paul, blanchot, cendrine, chasseurs, esprits, écriture, livre, fantasy, épouvante, horreur, livre, littérature
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