• J'ai fait le tour de l'autoédition

    Et je ne cracherai jamais dessus. Amazon entre autres m'a offert une chance assez incroyable, celle de me lancer presque professionnellement dans la publication de mes œuvres. Leur système est simple, efficace, rapide. Le paiement est très intéressant, et arrive tous les mois sans problème. C'est vraiment l'idéal... pour qui peut compter sur une base de lecteurs, ou réussir à se hisser dans les hits.

    Juste pour info, j'ai aussi publié sur Kobo/Fnac, Lulu et Google, sans aucun retour, et je n'ai pas cumulé avec eux assez de revenus pour toucher quelque chose.

    Je discutais avec une jeune auteure que j'apprécie, en la mettant en garde car l'autoédition (tout comme l'édition d'ailleurs) est un "miroir aux alouettes". On vous promet beaucoup, on vous fait miroiter à propos des meilleurs qui réussissent super bien, mais en fait, très peu arrivent à percer, et pour en vivre, je n'en parle même pas.

    Imaginons que vous gagnez 2 € par ouvrage, il faudrait en vendre au moins 700 ou 800 par mois pour en vivre à peu près normalement. Et de préférence plus.

    Petite mise en garde : Surtout ne dépensez jamais d'argent pour de l'édition, de l'aide à l'édition ou autre. Le retour est proche de zéro.

    Alors... pourquoi dire que j'ai fait le tour de l'autoédition ?

    Déjà pour avoir lu beaucoup de très mauvaises choses, ce qui fait que ce système montre ses faiblesses. Et pour l'offre pléthorique qui en découle !

    D'un point de vue communication, il a beaucoup fait parler de lui, ainsi que des plateformes qui le proposaient (pour eux tout a été un bénéfice), mais seuls quelques uns ont pu réussir à en tirer quelque chose.

    Moi, il m'a permis de me placer dans une démarche professionnelle, avec un blog entretenu régulièrement, avec des publications nombreuses, beaucoup de retours... mais en fait, il m'a surtout permis de me faire plein d'amis auteurs, lecteurs ou dans l'édition, de me constituer une sorte de réseau, et de me familiariser intimement avec cet univers.

    Aujourd'hui, je recherche davantage à concrétiser mon parcours avec mon éditeur. Lui m'apporte une légitimité : quelqu'un qui a lu mon ouvrage et l'a apprécié, qui en a fait faire une vraie correction, une vraie couverture, et qui le propose sur tous les réseaux existants ! L'éditeur est aussi présent sur des salons, il entretient une base de lecteurs...

    Après, certains parviennent très bien à s'en sortir sans. Une auteure que je connais réalise des ouvrages magnifiques ; elle est présente sur tous les salons; a adopté aussi un investissement professionnel de ce qu'elle fait, de ce qu'elle publie sur internet (il est important d'être hyper pro dans sa communication). Mais elle est à mon sens une très belle exception.

    Sans faire de misogynie (ça serait plutôt le contraire d'ailleurs) les femmes écrivains sont pour certaines très douées pour parler, se vendre, faire exister leur travail et leurs œuvres... là où les hommes écrivains ont une approche moins affective, plus masculine qui sied moins à notre époque ! Ces quelques phrases n'ont pas vocation de débat mais plutôt d'encouragement à suivre leur exemple.

    Voilà... la passion d'écrire reste intacte, les publications sont en cours ou à venir. Et on verra ce que l'avenir nous réserve, d'autant que "Il ne faut jamais dire : Fontaine..."

    De très belles fêtes à vous ^_^


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