• L'angoisse de réussir

    Bon voilà, quoi. Il y a des moments où ça va moins bien. Parce que ce sont des choses qu'on ne contrôle pas au fond. On se donne à 100%, on fait des efforts, on prend des risques. Et puis... faut faire avec.

    Le résultat, réussite ou échec, ne nous appartient pas. Allez savoir pourquoi !

    Je sais, je fais un peu peine à voir pendant que j'écris tout ça. "Ça finira par passer, voilà ce qu'il faut se dire", en essayant de relativiser. En ce moment, je me rattache souvent au fait que toute cette aventure ne me coûte rien: il n'y a pas d'argent dépensé ou investi. Le résultat, quel qu'il soit, ne peut qu'être mieux que rien.

    Certes, il n'est pas à l'image du travail (et de l'espoir) investi, mais combien d'autres n'ont jamais vu leurs efforts récompensés ? Un trop grand nombre, restés inconnus, ou ignorés.

    Je me rattache aussi au fait que je fais, en ce moment, ce que j'aime. J'écris, je compose, corrige et publie. J'anime mes blogs, mes pages, je participe à des forums. Je cherche un peu de tous les côtés à faire germer les choses, ou au moins à les entretenir, en espérant qu'ils poussent et fassent "des petits".

    Combien d'autres n'ont pas l'opportunité de faire quelque chose qu'ils aiment vraiment ? Il y en a sûrement beaucoup !

    D'autres pensées m'angoissent. Je ne sais pas comment agir avec les gens, ceux que je côtoie, ceux que je peux croiser. J'ai parfois l'impression de ne pas être à ma place, de déranger. Je ne sais pas en fait ce que pensent les personnes autour de moi, et si je dois, ou devrais, agir différemment. Ma présence est-elle une gène pour ces gens que je croise, se pose-t-il des questions, me craignent-ils, ou ne me voient-ils pas ? Moi, je serais bien à ma place, sans me préoccuper des gens qui m'entourent, si je n'avais pas la conscience si tourmentée par ces questions.

    Comment dire ?! Je me demande parfois si mon éducation chrétienne, ou ma propre conscience morale, ne me sensibilise pas d'une façon déplacée à ce genre de choses. J'imagine aisément que les gens soient hyper individualistes et qu'ils ne se préoccupent pas des autres. "Qu'ils aillent se faire..." comme on dit. Mais est-on réellement capable de le vivre ? N'ont-ils pas une influence sur nous, n'est-on pas sensibilisé à ce qu'ils font, à la façon dont ils évoluent autour et en fonction de nous ?

    Je me raccroche aux responsabilités d'un adulte, à savoir : rester à distance de tout cela, et ne pas m'y impliquer, et ne pas m'en laisser affecter. Par moment, je verrais ça un peu comme la neutralité Suisse, on reste en dehors de tout ce qui se passe. On fait ce qu'on a à faire, ce qu'on juge bon. Le reste ne nous appartient pas.

    Mais, y a-t-il autre chose derrière ? Quel est le fondement de ces agissements ? Pourquoi semblent-ils se répéter sans qu'en aucune façon ils ne varient ? C'est bien simple, toutes ces choses ne m'intéressent pas. J'aurais envie de dire: "ne m'atteignent pas". Sauf que je me pose les questions, et que je crains certaines choses, en particulier que cela altère et gène les autres personnes.

    Ouais, je suis un peu perdu à la fin de ce post.

    "Allez ! Ça va finir par passer !"


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