• N'en point trop faire !

    Aborder l'écriture d'un nouveau livre est un marécage affreux de phrases, de personnages, de lieux et de sujets de réflexion. S'affolent dans votre esprit et sur le papier tout ce que vous voulez y mettre.

    Ne vous noyez pas ! Il convient de laisser sortir à l'écrit les sujets, les thèmes abordés, et vous ferez le tri ensuite. Une autre technique est d'écrire le squelette essentiel en allant au plus simple; puis vous étofferez en vous aidant des éléments qui formeront la suite de votre récit.

    Une grosse partie du travail que vous aurez à fournir sur votre livre se fera de toute façon plus tard, une fois toute l'oeuvre écrite. Il ne sert à rien d'avoir une superbe première page et puis plus rien de bon après. S'arrêter sans être parvenu au bout de votre récit est également dommageable.

    Il ne s'agit pas non plus de se voiler la face : l'écriture d'une oeuvre vous prendra des mois, à tout le moins. Vous épuiser à compléter 40 pages, et en rester là ensuite: dommage, encore !

    On constate souvent que la première oeuvre d'un auteur est courte, dense, concise. Elle va à l'essentiel. A force d'écrire, vous écrirez de plus en plus, de mieux en mieux, et vos œuvres s’étofferont. Ça prend des années.

    Les contraintes de temps et d'espace sur la feuille sont des alliés, et non des ennemis. Elles vous aideront à faire des choix, à sélectionner ce qui est important et ne l'est pas. Toute la force d'un auteur est aussi dans son art à faire deviner des parties "absentes" du récit, non clairement écrites.

    Je voudrais donner un exemple, car c'est évidemment plus parlant ainsi :

    Dans le roman Cendrine que j'écris actuellement, se joue un drame entre les trois personnages principaux. Dans mon fort intérieur, j'aurais voulu rajouter un autre personnage dont la présence aurait, tout au long du récit, fait régner une menace ou une tension.

    Or, le livre est déjà trop vaste et trop complet. Ce personnage n'y trouve pas sa place, malgré le désir que j'en ai à le rajouter. Il faut parfois ne point trop en faire, au risque du TROP PLEIN qui caractérise le marécage. Si je ne m'y noie pas, j'y noierai mes lecteurs !

    Et c'est pas bon, ça. Gloup...

    NB : bon, j'écrirai peut-être une nouvelle pour rajouter ce perso, à lire en parallèle du roman. Tout n'est pas perdu ^^

     


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