• Virée italienne, riviera et azzurra

    La gare SNCF de Nice est noire de monde ce vendredi matin.

    Il fait chaud. Les vacanciers, les locaux et les touristes sont en short et tee-shirt. Le train TER pour l'Italie est plein de monde, on s'est même retrouvé séparé avec ma petite famille car il était impossible d'entrer dans le wagon.

    Je suis parti m'installer à la queue du train, où j'ai trouvé une place libre.

    La ligne SNCF pour Vintimille (Vintimiglia en italien) longe toute la côte azuréenne, à quelques mètres à peine des rochers, des plages et de la mer.

    Le parti pris de ce blog est de ne pas mettre d'image, alors je vous poste un lien. Vous ne verrez pas où passe le train (moi je le sais, c'est bien suffisant. Allez, au pire si vous êtes très observateur, lol), mais les images sont belles : http://www.genie-vacances.fr/actualite/les-plages-de-la-cote-d-azur-de-menton-a-nice-66

    Les mots sont peut-être à même de vous donner un aperçu, comme si vous y étiez avec moi. Je regarde défiler la vue par la fenêtre, en réfléchissant aux mots que cela me donne envie d'écrire. On est par endroits juste au-dessus de l'eau, sur une digue qui surplombe la mer méditerranée. Elle s'étend à perte de vue. Les montagnes descendent en pente jusqu'à se tremper les pieds dans les flots.

    L'eau est transparente au bord, laissant deviner plus sombres les rochers submergés. A peine plus loin, elle est verte, bleue, parcourue de langues en bleu plus foncé. L'écume caresse en blanc les rochers.

    Le train passe au milieu des arbres, des pins maritimes, des cyprès, des buissons de résineux, et de bruyères. Ailleurs, ce sont des joncs très jaunes, couchés par les vents. Par endroits des villas, des maisons perdues sur les pentes, des plages de sable (vides de la moindre présence), d'autres prises d'assaut comme en plein août. Des ports, des Paquebots dans les baies, d'innombrables bateaux plus petits, et de voiliers.

    Souvent on plonge pendant quelques instants dans des tunnels, le temps de passer un flanc de colline et de resurgir dans un autre coin de paradis.

    Voulant vous décrire ces endroits, je me suis demandé aussi si j'utiliserai un jour un tel paysage pour des récits. Très franchement, cela paraît un tel paradis que je n'aurais envie d'y situer aucune histoire. Juste avoir la chance d'en profiter et d'y vivre toute l'année, c'est déjà "énorme". A quoi bon chercher plus.

    Le vendredi matin, c'est le marché à Vintimille, première ville italienne après la frontière (côté français, la dernière ville est Menton).

    Vintimiglia est envahie de monde, les rues sont bondées, les voitures queutent, les touristes sont à foison. Dix minutes nécessaires juste pour emprunter le passage souterrain, à la sortie du train.

    Et pourtant, on a changé d'univers, de pays. C'est clairement visible partout, depuis les maisons construites de façon différente, à la langue chantante qu'on entend par-ci par-là, aux affiches, publicités et enseignes. Un petit quelque chose de Dolce Vita.

    Si un jour vous avez un vendredi matin de libre sur la Côte d'Azur, je vous recommande. M'étonnerait que vous le regrettiez ^^


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :