-
C'est la question intime que tout le monde se pose lorsqu'on s'est investi dans un projet, et qu'on le livre au monde entier. Un nouvel épisode de 3EP qui sort, une distribution de tracts pour mon roman fantasy... Et puis, c'est l'attente.
Que va-t-il se passer ?
Chaque personne, en elle-même, quel regard va-t-elle porter sur ce que je propose ? Quelles sont toutes ces petites imperfections qui ne vont par leur plaire ? Où cela va-t-il mal se passer ?
Je ne suis pas pessimiste par nature. Au contraire, j'ai plutôt l'impression d'être très optimiste, de vivre à fond, de m'investir et de chercher à attraper la réussite de ce que je fais, quoiqu'il en coûte (pourrait-on dire, même si ce n'est pas vrai).
Pourtant je disais aussi à une de mes camarades écrivain : l'auto-édition est un miroir aux alouettes. Certes n'importe qui peut réussir. Mais combien n'y arriveront pas ! Même pas forcément par manque de talent, juste parce que l'attention ne se portera pas sur eux. Tous, autant que nous sommes, on nous sollicite à chaque instant pour tant et tant d’œuvres, d'associations, d'entreprises, de produits, de causes.
Ayant toujours le réflexe de voir l'épouvante dans chaque chose du quotidien (merci à Stephen King), je me dis : comment réussissons-nous à ne pas être détruit par la sur-sollicitation perpétuelle, continuelle et ininterrompue ? Je lisais il y a à peine quelques minutes un article Facebook qui dénonçait la loi sur les viols dans le maghreb : un coupable peut échapper à la prison en épousant la victime, pour peu qu'elle ait moins de 18 ans.
Quelque part, tu es affecté par ce que tu lis. Quelque part, tu te noies aussi dans les reproches politiques, les sollicitations sur la condamnation de la pêche en profondeur qui arrache le fond de l'océan (article lu hier), et tant et tant et tant d'autres sujets dont chaque média nous abreuve.
Ouahhhhh ! Et puis, quelque part aussi ton esprit est en quête de vérité, de connaissances, d'implication dans notre monde et de réflexions morales.
Alors... peut-être que quelques personnes s'intéresseront aussi à ce que j'écris (tout ça pour ça !!!!!!!!!!!). Allez, bon week-end à tous. Et n'oubliez pas de vous aérer l'esprit, ça ne fait pas de mal.
votre commentaire -
Oui, j'ai plein d'autres choses à faire (tellement peu importantes que c'en est risible), et donc je ne viens pas écrire. Enfin si, je viens puisque j'y suis là, mais c'est contraint et forcé, sachez-le !
Où passe tout notre temps ? A vivre, sûrement, puisque c'est indiscutablement la seule chose censée qu'on puisse faire en étant vivant : on vit. Y a pire comme sort, aucune raison de se plaindre. Pour être honnête, j'ai beaucoup musardé sur des bêtises, pour me retrouver à parcourir la dernière ligne droite en quadruple vitesse.
J'adore pourtant ce blog tout de noir et bleu. Je le trouve très classe. Et puis en plus, le côté "secret" est trop marrant. Je me fais plaisir tout seul à faire n'importe quoi, sans savoir si je peux assumer derrière, et fournir à d'éventuels lecteurs leur ration hebdomadaire (je pouvais pas dire "quotidienne") d'écrits.
Maintenant que je suis là, je parle de quoi ? Ben, j'en sais trop rien. J'ai l'impression actuellement d'une période calme, voire d'attente. J'ai programmé plein de travaux pour les vacances qui arrivent (hâte d'y être), et voilà quoi ! Ah si, il va y avoir le Festival du Livre de Nice : je n'y participe pas, mais j'irai distribuer des prospectus pour un de mes projets. On sait jamais, si ça servait à quelque chose ^^
Je n'y crois pas vraiment. Je suis sceptique face à ce genre d'entreprise. Si je le fais, au final, c'est pour ne pas regretter un... manque d'investissement.
Après, advienne que pourra !
Bon, faut que je retourne à rien faire de bien important. A très bientôt à tous ;-)
1 commentaire -
Tout le monde parle, ou a entendu parlé, de la page blanche.
Au lieu d'être un frein, elle me semble une immensité de possibilités, de champs d'action, de sensations, de moments et d'instants volés. Bien loin d'être un gouffre où l'on se perdrait, c'est une porte grande ouverte, où personnellement je n'ai qu'une hâte, c'est de m'envoler.
Je repensais à ça, car il m'arrive parfois d'avoir du mal à écrire. L'action qui bloque alors n'est pas l'écriture elle-même. En fait il s'agit plutôt de l'effort à fournir pour s'asseoir devant le papier, ou l'ordinateur. Y a-t-il dans ces cas-là une paresse, une angoisse, ou un acte de mise au travail qui rebuterait ? Je ne sais trop.
Ce que je sais, c'est qu'une fois assis, l'imagination se débride (si jamais elle l'avait été) et s'emballe, faisant naître les mots plus vite que la musique ^^
Je reste persuadé parfois qu'il m'est tout à fait possible d'écrire un roman en un mois, donc potentiellement d'en écrire douze dans l'année. Sauf que... en fait ce n'est pas vrai, ou pas tout à fait. Un mois à temps plein, à ne faire que ça, est largement suffisant pour écrire un livre de 150 pages.
Il y a ensuite toute une partie de travail, de re-travail... et Stephen King conseille même, à juste titre, de laisser reposer le manuscrit, pour l'aborder après quelques mois avec un œil neuf, et y trouver toutes les faiblesses, les manques et les lourdeurs... qui nous auront échappé plus tôt.
Mais je digresse : le seul conseil que je pourrais vous donner face à une page à découvrir, c'est uniquement d'écrire. Ecrivez, quoiqu'il vous en coûte : que ce soit la phrase qui vient après celle qui vous bloque, que ce soit l'aventure au chapitre suivant, la fin du livre, un passage clef, une action/situation qui vous inspire et vous porte, peu importe en fait.
Lancez-vous dans un dialogue, dans une exploration des possibilités d'un passage, dans une digression opposée, n'importe quoi est bon, tant que vous avancez.
Rester derrière votre feuille à ne rien faire, rester dans une pièce à tourner, tout cela est vraiment peu profitable. Quand l'écriture a été longue, j'aime sortir et aller faire un tour, me promener. On se dit : "et si on croisait un élément, quelque chose qui nous inspire". C'est assez rare, car vous allez être dans une situation ou un lieu habituel, connu et peu surprenant !
Ce qui peut marcher, c'est de vous lancer dans des choses inconnues. S'il vous manque vraiment un élément important dans votre récit, lancez-vous à faire une activité jamais réalisée, qui vous apportera de l'inattendu, du surprenant, bref ...
Partez à la découverte
1 commentaire -
Quand on est gamin, que l'on a quatorze ou quinze ans, on s'imagine meilleur que l'on est, ou on se rêve plus grand. A mon âge (36 ans), soit presque vingt ans plus tard, on n'a pas vraiment perdu ces rêves là: quitte à être un écrivain, autant être le meilleur, celui qui est reconnu par tout le monde, et qui arbore des titres ronflants.
Alors je ne vous parle pas de ça pour imposer/exposer un quelconque trophée, mais je réfléchissais en fait au moyen de se faire connaître. Les communiqués de presse aux journalistes ne donnent pas grand chose, alors je me disais : "faut-il tenter d'en mettre plein la vue? Ou rester humble et faire montre de patience?".
Aiguillonner, c'est à la fois quelque chose que l'on a envie de faire, parce que, on ne veut pas laisser les gens indifférents. Tout le monde, je pense, préfère être estimé, reconnu, avoir une place qui lui est propre, plutôt que de courir après les gens, et de quémander un peu d'écoute ou d'estime.
D'un autre côté, on pourrait aussi y voir juste un JEU : certains artistes percent en sortant du lot, avec un coup d'éclat, avec perte, bruit et fracas. Cela vaut-il mieux ?
Très honnêtement, j'hésite, et je n'ai pas la réponse. Ce titre me plaisait enfant, parce que je trouvais mon imaginaire vaste, complexe, rempli de dizaines et de dizaines d'histoires passionnantes. Là, où certains peinent à écrire quelques pages, ou ne sortiront qu'un seul livre, j'en suis déjà à 7 ou 8 ouvrages et des dizaines de nouvelles.
Et pourtant, au fond, j'attends toujours l'avis de la personne la plus importante: le lecteur. C'est au travers des mots que l'on a couché sur le papier qu'il va vivre des histoires, découvrir des mondes et des personnages, et soit il passera un bon moment, soit le moment sera moins bon, et on ne sera pas pour lui un écrivain qu'il veut lire.
Au fond, ce sera lui qui discernera les éventuels titres, et si déjà quelques uns passent d'agréables moments en ma compagnie, ça ne sera pas si mal ;-)
1 commentaire -
Levé tard, vers 8h00, c'est dimanche, on n'est pas pressé. Faire un tour sur Gmail, Facebook, le blog, Amazon, MyMajorCompany... Incroyable que cet ordinateur prenne autant de place, presque qu'il n'y aurait plus rien qui existe en dehors.
J'ai réussi à démarrer hier le vieil ordinateur de mon épouse, Anna (qui soit dit en passant à commencer à dessiner une superbe illustration pour "Les joyaux Elitiques", hâte de le voir terminer). Ce vieil ordinateur a la particularité précieuse de combiner un lecteur de disquette, les anciennes, celles qu'on utilisait avant les CD, avec un port USB.
J'ai enfin pu transférer des documents restés bloqués sur mes disquettes. J'en ai encore une vingtaine, avec mes premiers écrits datant des années 1990. C'est donc avec beaucoup de bonheur que je les ai passées une à une, pour faire bilan de tout ce qui valait encore quelque chose.
Vous me croirez ou pas, mais j'ai tenté de faire un double de certains fichiers, sur la disquette elle-même, qui m'a affiché un truc qui existe plus de nos jours: "espace indisponible" juste pour copier deux fichiers Word. Et oui, la taille de ces supports était vraiment ridicule, j'avais complètement oublié.
Je suis retombé sur la suite de la nouvelle "Le maudit", je la mettrai sur mon blog le moi prochain. J'ai retrouvé aussi un joli début de Glossaire pour 3EP, beaucoup mieux réussi que l'actuel (ce qui va me donner beaucoup de travail, si je veux le finaliser. Bon, on verra). Et quelques petits textes, écrits pour mes cousins ou mon épouse (chasse gardée, pas touche, privé).
En plus, y a un beau soleil dehors... Si je n'avais pas la correction du troisième épisode de 3EP, je ne me serais pas mis sur l'ordi.
Ouh, le menteur !!! Ouh le sale petit menteur qui fait croire des trucs même pas vrai. Ouuuuuuuhhhhhh....
Allez, je rigole! Bon dimanche à tous !
votre commentaire