• J'ai l'impression d'avoir écrit hier dans ce blog, et en revenant, je me rends compte que ça fait une semaine. Horreur! Damnation!

    On n'est pas sorti de l'auberge. Je suis pourtant content, j'abats beaucoup de besogne. J'écris, je progresse, je corrige et surtout je ne me lasse pas. On se dit: "à force de trop faire la même chose, n'y a-t-il des moments de ras-le-bol?". Non, ça va, merci. Je continue, je voudrais faire encore plus.

    Sauf que là, je dois aller chercher ma fille à l'école. Lol.

    Bises à tous ^^


    votre commentaire
  • Il parait que j'en mets trop des . des !! et des ?, de partout, à n'en plus finir. Regardez pour preuve mes deux derniers articles dans ce blog. Bref, un peu de restriction, un peu de contrôle de soi, on arrête. Un . c'est tout !

    Mine de rien, le lent apprentissage vers la perfection progresse. Entre les remarques sur les blogs, les forums, les réseaux sociaux, je croise de dizaines de personnes inconnues, et chacune d'entre elles participe à améliorer ce que je fais, afin d'arriver peut-être un jour à quelque chose de parfait.

    La perfection n'est pas humaine. Pourtant, honnêtement, à quoi bon viser trop bas, à quoi bon se restreindre à petit, quand on peut chercher à faire toujours mieux.

    Et pourtant, je me dis aussi : "voilà, je publie beaucoup, trop peut-être. Est-ce que je prends le temps d'arriver à des œuvres parfaites ?". Ben, probablement pas, mais j'ai envie de dire "pas encore"; car le temps est limité. Le travail, la famille, les enfants ne laissent pas tant de marges que ça.

    Suis-je trop pressé ? Oui, ça ne fait aucun doute. J'ai tellement de textes en cours, tellement d'aboutissements que je voudrais atteindre, que je tolère un travail moins abouti. En lisant ce que je viens d'écrire, je dois avouer que ce n'est pas très pro. Je consens à le reconnaître. Et pourtant, je les retravaille tous ces textes, j'entre dans les détails, je perçois à la correction ce qui ne va pas, et les modifie en conséquence.

    Plus, plus loin, oui, ça reste et restera toujours possible. L'oeuvre est-elle bonne, parfaite, ou sublime ?

    Je me dis que je prendrai ce temps-là, pour repousser encore les frontières, lorsque je pourrais ne faire que ça. J'aurais envie alors de ciseler en profondeur des passages, des descriptions, des scènes... Mais ne perd-on pas l'âme alors du texte tel qu'il est né sur le papier ?

    Je vous en pose une bonne, là, hein ? Je vous laisse y réfléchir.

     


    votre commentaire
  • Si j'avais eu à répondre à cette question il y a quelques jours, je vous aurais dit: numérique !! Mais il me faut expliquer le pourquoi de cette réponse. Ça tient en fait à deux mots: déménagement et bibliothèque.

    Déménagement, d'abord: il y a eu un temps, y a près de dix ans, où on fit en trois ans cinq déménagements d'affilé, et donc je ne vous parle même pas du nombre de cartons qui correspondaient aux livres, au moins dix, et qui pesaient leur poids, comme on dit.

    Bibliothèque, ensuite: ben, quand vos bibliothèques sont pleines, vous faites comment ?? Et quelque part, je me dis: en relirais-je un seul de tous ces ivres? Oui, ils sont très bons, j'ai passé de bons moments à les lire, mais je ne suis pas certain de les ré-ouvrir un jour. Peut-être mes enfants seront contents de les lire un jour. Peut-être...

    Bref, à ce niveau là, le numérique présente un avantage de gain de place incroyable, et de facilité aussi, car j'ai tous mes livres (bon, une quinzaine aujourd'hui) dans mon téléphone. Ce qui est pratique.

    Et puis, voilà... dans ma famille, chez mes amis, on m'a demandé plusieurs de mes livres, surtout mon premier roman "16 jours à vivre". Donc, j'en ai commandé 10, et j'ai commencé à les offrir à ceux qui les voulaient.

    Là, la différence avec le numérique est flagrante, car les gens sont vraiment heureux de recevoir un bel exemplaire, un livre à toucher, à retourner, à détailler, à tenir à la main.

    Un livre, quoiqu'on en dise, reste un super bel objet ^^


    votre commentaire
  • Alors, c'est très bizarre, car j'ai dû passer plusieurs mois à dépenser le minimum: pas de DVD, ni de jeux vidéo, pas de livre, pas de figurines, ni de manga, qui sont habituellement mes cinq zones de dépense majeures.

    En fait, tu prends l'habitude de plus avoir d'argent sur toi, tu ne sors plus ta carte bleue (presque à en oublier le code)... bref, tu assures grave, ce qui est normal, car il n'y avait plus d'argent qui rentrait.

    Sauf que, tu sais pas pourquoi, y a un moment où tu achètes un livre numérique par là, un petit magazine par ici, un abonnement d'1 mois pour 5€ à Dofus... et, et, et... ça se propage comme une onde. Quelque chose que tu ne maîtrises plus !! Tu ne sais plus comment tu fais, pourquoi tu fais, et on dirait que les choses coûteuses s'accumulent, sans qu'on puisse y échapper.

    Ça continue avec un cadeau pour mon fils, parce qu'il a eu des bonnes notes en classe, on rajoute un truc, il faut ça aussi, et tu arrives à 134€. Et une fois que tu l'as commandé, tu te rappelles qu'il fallait un truc encore plus urgent. Et y a le prochain jeu d'Ubisoft, et tu voudrais soutenir tel projet sur MyMajorCompany, et tu as acheté une super BD dont il te faut la suite (parce qu'elle était trop bien cette BD).

    NONONONON AHAHAHAHAAH !!!!

    On se re-concentre, on revient aux bonnes habitudes. On ne dépense plus. On est fort, on tient, on résiste.

    Misère !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Et en fait, c'est bizarre, car tu en vois des gens, autour de toi, ils ont acheté ci, ils ont acheté ça, et des 50 par ci et des 120 par là. Et à côté de ce qu'ils dépensent, tu mets en parallèle tes propres livres à 2,50 €, à 4,97 € et personne n'a deux ou trois euros à mettre dedans.

    Je regardais des reportages au Salon du Livre à Paris, où tu vois des écrivains aux livres inconnus, aux noms inconnus, et ils ont fait 20.000 ventes. D'où ça vient, comment ça vient, qu'est-ce qui a pu se passer, où s'est faite la différence ?

    Je continue à avoir un gros remords à propos de ce que je publie, c'est de ne pas avoir bénéficié de corrections extérieures. Etre seul aux commandes, à tout relire, tout corriger, des centaines et maintenant des milliers de pages; et malgré les efforts fournis et les dizaines d'heures, il reste des erreurs.

    De plus en plus, il y en aura de moins en moins, mais ça pèse de savoir qu'il reste peut-être des "éléments" qui clochent dans ce qu'on propose. Il ne reste qu'à espérer le jour où ils seront parfaits. Après voilà, je me dis, même dans des romans de grands éditeurs, je trouve parfois deux ou trois erreurs. Mais bon, ça ne soulage pas pour autant.

    Que voulez-vous, on aspire tous à la perfection !!! C'est humain...

     

     

     


    votre commentaire
  • Les yeux sont lourds, plein de sable, le corps gratte de partout !!!

    L'ordinateur est déjà allumé, comme s'il n'y avait que ça d'important. Faire un tour sur les blogs, Facebook, forum, blogs, résultats des ventes. Rien à signaler et l'attente s'installe : quelque chose va-t-il se passer aujourd'hui ??

    Le jeudi est mon jour de repos. Va falloir écrire. Ça tombe bien, depuis l'adolescence on dirait que si je n'avais qu'un voeux ce serait celui-là. "Alors, de quoi te plains-tu franchement ??"

    Ce soir, je fais une partie de figurines W40K, avec mes Eldars Noirs. Je teste une armée de tournois, en espérant qu'elle soit un peu plus forte que toutes les précédentes qui se sont pris des tannées. J'adore ce jeu ! Je pense, pour le côté réaliste des figurines : déjà très belles, mais surtout présentes physiquement sur la table. On aurait presque l'impression que tout ceci est réel. Et puis, je les ai peintes chacune, moi-même, à la main. Ça leur apporte quelque chose d'unique, non?

    A côté de ça, je ne suis pas un bon stratège. Au contraire de mes livres, où la réflexion a été poussée au maximum, revus, corrigés, améliorés au possible, ces parties ne se déroulent que dans l'instant, immédiat.

    Il faut alors faire preuve d'une analyse toute mathématique, anticiper avant tout, analyser les possibilités de l'adverse, de son style de jeu, de ses prochaines actions, pour en face rentabiliser au maximum chacune de ses troupes, tendre des pièges, empêcher l'autre de manœuvrer, le placer en situation de désavantage.

    Tu parles... Je fonce, j'attaque, je dérouille et me fais éclater !!! C'est une autre façon de faire. J'aime que mon jeu soit ainsi.

    D'ailleurs, si je devais me trouver une superbe excuse en béton, je suis vraiment très mal à l'aise si je gagne. Parce que, je ne sais pas quel doit être le comportement de celui qui gagne une partie: probablement l'humilité, en fait. En dire le moins possible. Mais je suis gêné pour mon adversaire, qui analyse son jeu, essaye de voir ce qu'il aurait dû faire différemment, etc...

    Au final, perdre est peut-être plus facile à vivre !!

    Bon, je sais, ça va à l'encontre de tout ce que je peux prôner dans mes  romans. Et alors, on a le droit d'être ambivalent, non? Vous croyez que je donne pas tout pour gagner, c'est ça ?? Eh ben si, je donne tout pour gagner. Sauf que face aux gens, j'ai peut-être pas la suffisance pour les écraser, et leur renvoyer dans la gueule qu'ils sont des joueurs pitoyables, ou qu'ils se sont débrouillés comme des pieds.

    PUTAIN !!!

    Bon, voilà, je suis bien réveillé, motivé, ce soir je les éclate tous !!!


    votre commentaire