• On se laisse interpeller par le chiffre en gros, entouré de rouge : 100.000 ventes, avant de voir en fait ce qui est écrit en plus petit : "aidez ce roman à atteindre les 100.000 ventes".

    L'accroche fait sourire et elle est bien trouvée (vue je ne sais plus où sur internet). Vendre est pourtant l'un des mots que j'apprécie le moins dans notre monde, parce qu'il tend, intrinsèquement, à vouloir remplacer tous les autres. Et il traduit aussi une réalité bien tangible, à savoir que ce qu'on publie finisse par trouver un écho chez le lecteur, l'intéresse dans un premier temps, l'encourage à partager sa lecture s'il l'a aimée, et provoque d'autres achats.

    C'est devenu un jeu un peu pervers, suivre les rapports de chaque ouvrage, tous les jours, voir les nouveaux commentaires, les publications liées... Il faut dire que dans notre vie rangée, un peu tranquille, banale même n'ayons pas peur de le dire, ces quelques éléments forment à eux deux la récompense du travail effectué.

    Un roman, une nouvelle, ce sont des jours et des jours de travail : la réflexion d'abord, l'écriture ensuite, le re-travail puis, les corrections. Pour certains ouvrages, cela représente une somme considérable étalée sur des années. C'est une main tendue vers les autres, à la recherche d'un certain partage, se dire que l'écrit vit son existence, prospère et continue à générer du rêve et de bons moments.

    Et certains livres, parus il y a longtemps, retombent petit à petit dans l'oubli. Malgré des projets les concernant, des communications de temps en temps, la vie du livre semble parvenir à sa fin. Comme chacun, il retourne à la poussière...

    Oui, bien sûr, d'autres aventures avancent et s'annoncent, mais cela fait malgré tout un petit quelque chose... que ce retour au néant qui l'a vu naître.

    C'est la vie ! La vie qui nous dépouille du moyen de faire autrement !

    Alors...

    A bientôt ^_^


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  • Inutile de se voiler la face, entre séparation, déménagement et autres chamboulements, le temps fut orageux, mouvementé... et l'occasion au final de se livrer à l'exercice de ce blog ne fut pas au rendez-vous.

    Cela m'a manqué, alors j'y reviens, tard ce soir, il est déjà minuit et quart, du mal à dormir, mais l'envie d'écrire.

    Cette envie ne m'a pas quitté, la vie a beau valdinguer dans tous ses hauts et ses bas, écrire reste un impératif absolu. On pourrait citer en vrac : parvenir à créer / réaliser quelque chose, sortir de soi-même (aussi) pour aller vers d'autres thèmes / histoires / péripéties. Autant on s'évade à lire, autant écrire permet de vivre et concevoir de bien belles aventures.

    Le fait de m'être lancé, depuis deux ans, dans le métier d'écrivain m'a comme fixé un cap, à suivre quoi qu'il en coûte. Je n'y investis pas tous mes espoirs, et mon avenir (parce que ce métier est parfois ingrat en récompenses salutaires), néanmoins cela reste un sacerdoce et un plaisir. Une ligne à suivre, à écrire chaque jour, qui évite de sombrer dans... autre chose qui ne serait pas aussi bon.

    Quelques jolis moments se dessinent à l'horizon, j'ai eu l'occasion d'écrire et de publier un très bel ouvrage sur les rêves. J'en suis très fier. Et ma collaboration avec les éditions L'Ivre-Book gagne en ampleur puisque, outre la parution prochaine d'un de mes récits dans l'anthologie "La chasse volante - volume 3", un de mes romans de Dark Fantasy a été accepté et devrait être publié sous peu.

    Je finalise les dernières corrections au cours des deux semaines à venir, et je l'envoie pour lancer la machine : contrat, relectures pro, couverture, puis une parution. Hâte de voir ce que ça donnera !

    Dans le même temps, j'attends avec impatience que ce travail soit derrière moi, car l'envie d'aller vers d'autres sujets me taquine. Je dois préparer la correction de "Entre enfer et paradis", l'épisode 5. Et je m'orienterai sûrement vers... en fait trois ou quatre ouvrages m'attendent. Ma préférence irait vers "Tania", un nouveau volet de la saga "InGame", mais il n'est pas impossible que je veuille retravailler et publier d'autres ouvrages déjà en cours.

    J'espère revenir très vite et plus souvent à travers ces pages.

    Bonne nuit à tous ^_^


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  • Lorsque vous êtes écrivain, arrêter d'écrire relève de l'impossible. Le désir et l'envie, ces besoins permanents ne cessent jamais. Aussi, venir glisser quelques mots sur ce blog est une façon d'abreuver ce monstre insatiable.

    Plus compliqué, par contre, sera de se mettre devant des travaux "qui importent vraiment", un roman à finir, une nouvelle à avancer pour un concours, des corrections à mener. Le plus souvent, les mots et les histoires brûlent dans votre esprit, suppliant de sortir et de prendre corps, à jamais. Mais cela peut ne pas être le cas parfois, voire même devenir une sorte de poids. Un travail, au fond, plutôt qu'un plaisir.

    La création est fébrile... il suffirait d'ouvrir le document, de se replonger dans les quelques dernières phrases, rajouter/modifier un mot, une construction, et le patient labeur de l'écrivain reprendrait très vite, neutralisant la réticence qui existe à s'y remettre.

    Et oui, c'est aujourd'hui dimanche. La semaine a été longue, laborieuse. Hier soir, j'ai fini tard au boulot, et suis rentré à la maison à 20h30, si bien que mon lit continue à me faire de l'oeil. Aller s'allonger dans la chambre aux volets fermés, qui baigne dans une certaine obscurité apaisante, paraît beaucoup plus tentant que de "remettre le couvert", et de repartir à l'abordage de lieux inconnus, qui n'existent pas encore à cet instant.

    Il n'y a à la fois aucune obligation : pas de patron, pas de dead-line à tenir. Mais créer jaillit du bout des doigts et dépasse l'entendement commun. Conceptualiser la création reviendrait un peu à vouloir expliquer pourquoi on vit, ou à expliquer à quoi bon sommes-nous là ?!

    Cela prend des mois de parvenir à un résultat de qualité acceptable, et lorsque le temps libre est compté, limité par la vie ordinaire, les 36 heures au moins de boulot, plus les temps de trajets, de coupures, et bien il ne reste plus grand chose (bien que les mathématiques puissent le comptabiliser autrement, on est d'accord).

    Une seule solution dans ces cas-là, briser le frein qui vous bloque. Commencer à écrire, même n'importe quoi, même autre chose, et puis, l'air de rien, vous remettre à ce qui attend impatiemment d'avancer. Allez, zou, ça ne va pas se faire tout seul...

    Bon dimanche !

     


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  • Ça peut vous paraître un exploit de parvenir à finir l’écriture un roman et, en effet, cela demande un travail colossal, long et laborieux :

    • Couvrir tant et tant de pages blanches de sentiments, d'émotions, d'aventures et de rebondissements,
    • Réécrire, corriger, affiner, améliorer, étoffer ou couper, jusqu'à atteindre le texte parfait,

    Et puis... l'oeuvre est enfin finie. Elle rassemble en elle ce qu'aucune autre a jamais possédé, ce quelque chose d'incroyable et de fascinant qui est à la source de l'envie qu'on a eu de l'écrire.

    Et puis... commence l'attente, longue et un peu angoissante. Ces moments où on se demande si on a bien fait d'écrire, si on n'a pas omis quelque chose d'indispensable, si on est parvenu à rendre toute la puissance que le texte devait avoir.

    Et puis... cette attente, c'est le texte qu'on a porté qui soudain ne nous appartient plus. On l'a adressé à toutes les maisons d'édition qui acceptent les manuscrits numériques (l'envoi de papier coûte cher, désolé). Aura-t-on seulement un retour ? Sera-t-il un peu plus qu'une réponse standard : "malgré toutes ses qualités, votre texte n'a pas été retenu" ?

    L'auto-édition m'a complètement coupé de ces moments d'attente. Dès que je finis un texte, je l'éditais moi-même sans me poser de questions. Mais voilà, après avoir eu un de mes récits publié chez L'Ivre-Book, je sais que la caution d'une maison d'édition, et le travail de correction qu'il apporte, permet d'aller bien plus loin que (souvent) ce qu'apporte l'auto-édition.

    Alors j'attends... avec beaucoup de mal. J'écris déjà le prochain, mais sans parvenir totalement à me distancier du précédent. Il colle à ma peau, reste une part de moi. Il finira par sortir, partir et s'éloigner. Mais pour l'instant, il ne m'abandonne pas un seul instant. Je suis resté tellement persuadé d'avoir atteint une oeuvre "parfaite" ou au moins très proche de l'idéal que je cherchais à transmettre.

    Allez, on souffle un grand coup... Et on essaie de plus y penser. Autant le temps peut passer vite parfois, autant il prend tout son temps en ce moment.

    Putain de temps !!!!!!!!!

    Bon dimanche à vous... J'espère que vous ne vous prenez pas la tête pour de telles bêtises. Ça n'en vaut pas la peine, lol


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  • Non mais c'est sûr, tu postes rien sur Facebook pendant quelques heures, et tout le monde va te croire disparu, enterré ou empêtré dans le pire problème de drogues inimaginable à la douane des Philippines.

    Sur un blog, cela peut éventuellement être un peu plus long... mais au fond, c'est pareil ! Si tu postes, c'est que tu écris, que tu es vivant, que tu partages avec ton prochain - lecteur de blogs - qui attend ta dernière prise de position dans l'univers dont tu l'abreuves... comme une dose de junkie, ou un intérêt poli pour quelqu'un qui prend la peine de venir vous parler ! A voir ?!

    Bref... je n'ai rien à dire, mais si on parlait pourtant d'écriture. Je n'ai pour ma part aucun syndrome de la feuille blanche. J'aurais plutôt celui de la pile de romans à écrire qui croule sous les concepts, idées géniales et autres envies qui titillent mes doigts de se mettre à raconter de nouvelles choses.

    Et puis, arrive des moments où on est un peu embêté - aussi - d'avoir trop écrit. C'est un peu la situation dans laquelle je me trouve en ce moment, avec encore trois romans à corriger, un autre qui a été envoyé à plein d'éditeurs et dont j'attends le/les retour(s), des nouvelles qui doivent bientôt être publiées... SAUF QUE voilà, c'est l'été, la période est un morte, disons-le carrément, les gens sont en vacances. Et moi alors, qu'est-ce que je fais ?!

    Je ne crois pas, pour ma part, qu'il y ait rien de pire que ces périodes d'attente où tu sais que quoiqu'il arrive, il ne va rien se passer. Tu es obligé de prendre ton mal en patience, de te dire: "c'est pas grave, c'est pas grave, faut attendre qu'ils reviennent". Mais AHHHAHAHAHAHAHAHAH, je supporte pas d'attendre ! Voilà c'est dit. C'est terrible mais dès que j'ai écrit un truc, je voudrais direct le publier, en parler avec les gens, savoir ce qu'ils en pensent.

    PARCE QUE, quand même, un texte que personne ne lit, ben c'est un texte inutile. Non ? Honnêtement, vous en pensez quoi ?

    Bref... Amazon fait en ce moment un appel à textes Concours Kindle 2015, jusqu'au 27 septembre, alors je bosse autant que je peux sur mon dernier ouvrage, afin de le publier dans ce concours mi septembre. On peut considérer qu'il faudra qu'il soit fini fin août, je le corrige pendant 15 jours, et c'est bon !

    Et là, publication directe, je demande rien à personne. Auto-édition POWER !

    Ça, c'est ce que j'aime... Bises à tous.


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