• L'année 2016 s'achève et elle fut intense. Je vous souhaite d'ors et déjà de passer de très bonnes fêtes !

    Pour ma part, lancé dans un très très gros projet, j'ai vraiment occulté une bonne part de tout le reste (y compris les publications sur ce blog ou l'autre). Pour un écrivain, réussir à conserver la motivation et la "lancée" sur toute la durée d'un projet est une chose délicate. Au fond, il n'y a pas de méthode miracle.

    Ecrire, continuer et s'accrocher ne dépend que de deux facteurs, soit le besoin irrépressible, quotidien même (ce que je vous souhaite car l'autre méthode est bien plus dure), soit la ténacité - liée à beaucoup de volonté.

    Adolescent, je m'étais ainsi embarqué dans un livre dont vous êtes le héros, que j'avais écrit et poursuivi pendant des années, jusqu'à compiler des milliers de chapitres, mais également des plans, des dessins, des scénarios pour de plus petites quêtes.

    Comme je vous l'expliquais dans mon post d'anniversaire, ce type de réalisation me manquait. Faire du jeu, de l'aventure XXL aux multiples possibilités, des réalisations qui dépassent l'entendement, voilà des sujets et des tâches qui m'interpellent et m'attirent irrésistiblement.

    Et donc voilà, je suis en plein dedans, ayant réalisé peut-être la moitié du projet au cours de ces six derniers mois. J'espère que le résultat sera à la hauteur et inspirera les lecteurs, ainsi que les passionnés de jeux.

    Je trouve une faiblesse à ce type de récit/d'oeuvre, et il s'agit de la qualité littéraire. Le livre se veut accessible, ouvert à tous, y compris à de jeunes lecteurs, pourtant je mettrai l'accent lors du re-travail sur la qualité de l'écrit, car c'est aujourd'hui un impératif pour moi (en plus de tout le reste, n'est-ce pas ?! Ce qui commence à faire beaucoup). Je dois vous avouer que je voudrais parvenir à une oeuvre parfaite.

    Bien évidemment, c'est très présomptueux. Et ça ne le sera pas totalement. On va se fixer comme objectif de parvenir à repousser au plus loin possible la qualité finale.

    Merci de me suivre et de me lire. Cela provoque chez moi beaucoup de tendresse et d'empathie, un aspect plaisant et une récompense pour ce travail solitaire.

    Je vous embrasse, et vous souhaite le meilleur pour la fin de cette année ^_^


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  • J'écrivais un post sur ce blog il y a deux jours, et puis il y a eu une saute de tension et paff perdu ! Bon, il ne faut pas se décourager pour si peu. Je me souviens d'une époque où on avait vraiment besoin d'enregistrer ses documents souvent, sous peine de les perdre... Ceci ne se produit plus que rarement, une chance.

    Aujourd'hui, jour de l'automne, la saint Maurice du nom de mon père (attention, pas l'écrivain, hein), eh ben ce sont mes 39 ans.

    Et tout va bien, je vous remercie. Toujours plein de projets, de la vie en multicolore au quotidien, et encore plus dans mes rêves et mes pensées. Que pourrait-on demander de plus, je vous le demande ?!

    Je ne bosse pas beaucoup aujourd'hui : de 12h à 16h30, avant je travaille sur l'ordinateur, un peu un prolongement de moi, et en revenant, on préparera un super dîner en famille, puis je sors avec des amis pour le lancement d'une campagne King of War, un jeu médiéval fantasy plutôt réussi.

    Vous n'êtes pas sur le bon blog pour savoir que je joue beaucoup. Justement, je m'emploie d'ailleurs à mêler le jeu et l'écriture, comme d'autres l'ont fait avant, mais en essayant d'y apporter ma propre pierre. Je crois que ça reste une des constantes de ces 20 dernières années (au moins, car j'ai plutôt commencé vers 14 ans), toujours vouloir créer, développer, donner vie à des choses incroyables.

    Celui qui n'a jamais pris le temps de créer quelque chose passe à côté de beaucoup, je pense. On pourrait rapprocher ça du montage d'un Lego, d'un puzzle ou d'un meuble. On assemble de bric et de broc des éléments qui semblent n'avoir rien à faire ensemble, pour finir par obtenir un résultat étonnant, qui a presque une vie, une âme, qui existe en tout cas dans son entièreté.

    Bref... je suis assez chanceux, et je vous en souhaite au moins tout autant. Passez une bonne journée, et poussez moi un peu à venir plus souvent écrire sur ce blog. Je fais tellement d'autres choses que je le laisse trop vivoter là.

    Bises à tous ^_^

     


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  • Retour de vacances : quelques jours à Londres, avant de renchaîner sur une année entière de boulot. Les prochaines vacances ne seront pas avant avril. Est-ce du temps perdu toutes ces heures en entreprise ? Cela ne serait-il pas mieux d'être écrivain à plein temps ?

    Oh, n'allez pas croire qu'il s'agit là de ma réflexion... En fait, je réagis à un post sur Facebook d'un écrivain qui arrêtait tout pour se consacrer à ce seul métier. Etape importante : obtenir l'accord du conjoint, de la famille, disposer d'un fond suffisant. Ne reste plus qu'à se lancer ?!

    Bon, allez j'avoue, cette idée nous a tous traversé. Parce qu'on se dit, peut-être logiquement : "J'écris bien, assez vite, c'est plutôt bon ce que je produis. Si je disposais de plus de temps, j'accomplirais des merveilles !"

    Déjà, il faut considérer que très peu d'écrivains vivent de leur plume. Si on considère qu'il faut 2.000 € par mois pour vivre honnêtement (à peu près un SMIC et demi), cela correspond à quoi ? Au moins 1.000 livres vendus. TOUS LES MOIS. En sachant qu'on considère un Best Seller quand il dépasse 2.500 ventes au total. On comprend le problème.

    Mais foin de toutes ces considérations mathématiques, triviales.

    Ecrire, c'est un moment qu'on s'offre, personnel, intime, une activité qu'on aime effectuer. A-t-elle vraiment un but, une finalité ? Cela devient un travail si on s'y abstient, tant d'heures par jour, tels impératifs de pages, de signes, de résultat à atteindre (finir un chapitre, rendre telle ou telle scène adéquate et parfaite, parvenir au bout du pavé).

    Je lisais quelque part, car j'apprécie de jeter un oeil au travail et aux considérations de bien d'autres écrivains (c'est déjà une première étape d'un travail pro), qu'un écrit n'avait jamais de fin. On peut le recommencer, le retravailler, l'améliorer, ne jamais le considérer comme ayant atteint son but PARFAIT.

    Or... le fait de travailler à côté, de faire bien d'autres choses - outre de nous laisser davantage ouvert au monde, je trouve - nous dicte bon nombre d'impératifs. Du temps moindre, mais qui sera paradoxalement plus intense, plus fructueux, et davantage mis à profit, un regard plus ouvert, stricte et "éclairé" je dirais par la nécessité. Oui, ce métier, ce rêve d'écrivain reste et restera toujours, ne nous voilons pas la face... mais l'oeuvre qui surgira de ces efforts, difficiles, longs, attentifs et effectués sur le mode de la persévérance, sera à mon sens beaucoup plus fort et profond.

    On peut vouloir creuser un personnage, creuser des descriptions, repousser et aller toujours plus loin. Pourtant une première oeuvre n'était-elle pas surtout un ovni, souvent plus court, allant à l'essentiel, dévoilant la quintessence de ce qu'on pourra écrire plus tard ?

    Bon j'aurais pu jouer la facilité avec un "il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs". Le fait est le suivant : ne faire que ça, trop tôt, sans y être préparé, sans être sûr du succès... cela risque d'avoir au final les effets contraires, peut-être même de tuer dans l’œuf ce qui aurait pu advenir.

    Ça reste tentant (ça le restera, je l'ai déjà dit). Bon, allez ! Faites juste gaffe à ne pas vous brûler les ailes. Amusez-vous, faites-vous plaisir ! Est-ce que c'est pas ce qu'on voudrait parfois dire à nos joueurs de football mal-aimés ;-)

    A bientôt, bises


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  • Oui, précédemment je vous conseillais de suivre plutôt ce qui vous fais envie, or je me retrouve à ne pas suivre ce conseil, sans déconvenue aucune. Que s'est-il donc passé ?

    Actuellement, j'aurais plutôt le désir profond de me remettre à la conception de jeux vidéo. Je fais ça en amateur bien sûr (bien que je dispose d'un master dans ce domaine), et à but personnel, sans viser à aboutir à un produit fini (comprendre "jouable"). Nous dirons qu'il s'agit d'une passion, d'une autre façon de concevoir des histoires et des aventures. Je publie ensuite mon travail sous une licence personnelle de "romans" intitulés InGame.

    Bref, pour pouvoir me permettre de travailler là-dessus, je souhaitais disposer d'un autre ouvrage en attente de publication. Je m'explique à nouveau ! Un de mes romans Fantasy a été accepté aux éditions L'Ivre-Book (voir les liens sur cette page) et devrait être publié bientôt. Et pour pouvoir être un peu "libre", je souhaitais avoir fini un deuxième ouvrage, pour avoir devant moi de nombreux mois, voire une année, avec deux éditions dans les tuyaux (si ce deuxième roman est accepté, on croise les doigts).

    Et donc voilà, je me retrouve à finir cet ouvrage-ci... sur lequel je m'active et je m'investis beaucoup en terme de travail et de temps, afin de me ménager un peu de liberté ensuite.

    C'est aussi ça le métier et la passion de cet art. J'ai la chance, je dois vous l'avouer, d'écrire beaucoup, de disposer de plusieurs ouvrages en cours, et de pouvoir ainsi ne pas trop craindre quant à ce qui sera la suite à donner à mes publications.

    Pour un apprenti écrivain, ou quelqu'un qui n'aurait fini qu'un ouvrage, le second peut être un vrai défi. Je pense qu'il faut dans ce cas s'extraire de toute obligation, de tout stress, et aller avant tout vers ce qui s'écrit facilement pour nous. Certes cela peut vite dégénérer et partir dans tous les sens MAIS un ouvrage est plus facile à finir lorsqu'il a déjà été entamé, voire bien avancé. Laisser reposer un texte, laisser reposer l'esprit également, sont des activités importantes pour l'écrivain.

    Aller, j'y retourne, l'objectif est de finir un ouvrage pour fin Juin ;-)

    Bises

     


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  • On n'écrit bien que lorsqu'on est motivé, que le texte nous brûle de l'intérieur pour vouloir sortir. Dans ces cas-là, les pages s'enchaînent, la magie opère (et le seul doute, la seule incertitude reste de savoir combien de temps cela durera). C'est alors l'euphorie de l'écriture qui prime.

    Et la magie dans tout ça ?

    L'écriture découle de quelques idées que l'on veut développer, auxquelles on veut donner vie. Or le texte finit souvent par échapper à cette trame : les personnages vivent, les rebondissements nous surprennent nous-même... et la magie survient quand le rendu final dépasse de loin ce qu'on avait pensé, l'améliorant grandement.

    Pour celui qui n'a jamais écrit, le fait de composer s'apparente à vivre soi-même l'histoire. Les mots disparaissent, les phrases aussi. Ce sont des lieux qui défilent devant nos yeux, des personnages qui s'affranchissent de toute limite, des aléas qu'on aurait jamais cru voir germer qui pimentent notre session de travail.

    Rien de pire que se forcer à écrire. Faites-vous plaisir avant tout ! Car au fond, à moins d'être sous contrat avec une maison d'édition, rien ne devrait vous astreindre à aller là où vous ne souhaitez pas vousrendre. Et le résultat n'en sera toujours que meilleur.

    Pour ma part, je viens de finir la correction d'un texte (à présent publié), et donc c'est l'heure de réfléchir à ce que sera la suite. Beaucoup d'idées très diverses, encore des textes à corriger (mais qui m'inspirent peu), et quelques coups de coeur parmi lesquels choisir. Contrairement à certains, je n'ai jamais craint la feuille blanche, je serais plutôt à crouler sous trop de sujets.

    Un autre mal ?! Qui engendre un autre type de considération : choisir le meilleur parmi tous ceux-là. L'une des préoccupations que l'on garde à l'esprit, alors qu'il ne faudrait pas, c'est de se demander quel sera le texte qui aura le plus de succès. Et oui, on écrit aussi pour être lu, il ne faudrait pas traiter un sujet trop banal, ou manquant d'intérêt, ou trop fade. Que sais-je ?!

    La question demeure : est-ce que j'écris pour moi ? Pour les autres ? En sachant pertinemment que l'on écrit pour les deux. Se faire plaisir, oui. Penser au plaisir de ceux qui liront, évidemment.

    Allez, faut se remettre au boulot. Ah bon, c'est le week-end ? Ben, c'est le moment où l'on bosse le mieux, non ?!

    Bon week-end à tous ^_^


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