• RIEN, mais alors RIEN de RIEN.

    Vous avez un moment de flottement dans la journée, vous vous mettez sur votre ordi, et puis... vous navigouyez toujours sur les mêmes sites, vous regardez des photos, des mails, des publications, des vidéos rigolotes, des news, les dernières nouveautés.

    NON ! Cessez immédiatement... arrêtez de lire cet article et sortez la tête un peu de l'écran. C'est fait ? Bon, alors on peut passer à la suite.

    Votre ordinateur va vous apporter ce que vous donnerez vous-mêmes aux autres, et ce que vous provoquerez par vous-mêmes.

    Mais pour cela, il vous faut des outils :

    • L'un des premiers outils à utiliser est FAVORI : pour ne pas les perdre enregistrez les pages vraiment importantes, qui vous aideront sous peu ou à plus long terme,
      • Le jour où vous aurez besoin de telle page en particulier, vous serez super content de l'avoir en FAVORI,
      • Faites le tri de temps en temps :
        • Ça vous donnera peut-être des idées, rapport à des pages oubliées,
        • Ça vous permettra de ne garder que l'essentiel, d'autant que vos centres d'intérêts vont évoluer (vous verrez ^^),
      • Dans le même principe, l'option HISTORIQUE DE NAVIGATION vous permet de remonter de quelques pages en arrière, si vous avez fermé une page au final utile,
    • A côté de ça, il vous faut des pages Word (le plus simple) ou des feuilles de papier, voire un calepin :
      • Notez les forums sur lesquels vous êtes intervenus,
      • Les pages/sites sur lesquels vous vous êtes inscrits,
      • Gardez une trace des identifiants (les mots de passe se récupèrent par email),
      • Si possible, demandez à être avertis par mail lorsque d'autres personnes interviennent sur les sites que vous suivez,
    • Dernière option, gérez au plus simples les Newsletter auxquelles vous êtes abonnés. Point trop n'en faut, car vous ne lirez pas tout, donc faites le tri régulièrement,

    ENSUITE... faites tout p.ter : ce que vous diffusez, ce que vous créez, ce que vous polémiquez, c'est ça qui vous amènera des retours.

    10% des personnes seulement sur les réseaux suffisent à les faire exister, les autres se contentant de moutonner. Vous êtes des MOUTONS ?

    J'espère pas, non mais... Lol ;-)


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  • Je vais être honnête avec vous, je ne suis pas loin de détester la "phase" de correction d'un texte. C'est un travail extrêmement long, fastidieux, répétitif. Et qui parait peu productif, et n'avoir jamais de fin.

    Pour vous donner un exemple, il faut bien quinze jours pour relire un document de 200 pages Word, ce qui correspond quand même à corriger au moins 12 pages par jour (sans ralentir de rythme en cours de route).

    Quand j'avais du temps, plus jeune, je sais que chacun de mes textes était retravaillé des dizaines de fois. C'est ainsi que j'ai appris à écrire : en tâtonnant, en essayant et en remettant sans cesse le texte sur le plan de travail. Je triturais les textes jusqu'à ce qu'ils deviennent au moins lisibles.

    La tâche est facile pour un texte court, mais le moindre roman comporte au moins 150 pages Word, ce qui en fait un ÉNORME travail. Dans l'idéal, les maisons d'édition considèrent qu'un texte doit avoir été corrigé 7 fois avant qu'il n'y ait plus aucune faute d'orthographe. C'est un des objectifs de la correction.

    Pour l'écrivain, la recherche des fautes d'orthographe, si elle est impérative, ne vient qu'en toute fin. La relecture du texte vise avant tout à l'affiner : compléter des parties jugées "insuffisantes" (comme une description, l'expression d'un sentiment, un passage clé mal retranscrit) ; réarranger des paragraphes mal placés, ou mal construits ; éliminer les éléments alourdissant le récit ou inutiles. Il y a aussi toute une recherche purement formelle, éliminer les "que", "qui" redondants, les répétitions, et sûrement plein d'autres choses encore.

    Autant je suis toujours excité à coucher les mots sur le papier pour faire naître de nouvelles histoires, autant les relire, et les relire encore, et les corriger, et les corriger encore... j'avoue que c'est la partie la plus difficile pour moi.

    Parfois je me dis que si j'avais des personnes pour me relire et me corriger, ce serait TOP. Mais ce n'est même pas vrai ! Car il manquerait aux textes tous ces ajouts qui leur apportent à mon sens toute leur différence.

    Tout ça pour dire... Je reprends le travail dans une semaine, et je me rends compte que j'ai gaspillé mon mois d'août sans faire toutes les corrections qu'il fallait sur "Les joyaux Elitiques".

    IL FAUT... IL FAUT... IL FAUT... que je me remette à corriger, parce qu'après ce sera encore plus galère. 

    Pauvre de moi ^^ Je déteste ça !

     

     

     

     

     


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  • La gare SNCF de Nice est noire de monde ce vendredi matin.

    Il fait chaud. Les vacanciers, les locaux et les touristes sont en short et tee-shirt. Le train TER pour l'Italie est plein de monde, on s'est même retrouvé séparé avec ma petite famille car il était impossible d'entrer dans le wagon.

    Je suis parti m'installer à la queue du train, où j'ai trouvé une place libre.

    La ligne SNCF pour Vintimille (Vintimiglia en italien) longe toute la côte azuréenne, à quelques mètres à peine des rochers, des plages et de la mer.

    Le parti pris de ce blog est de ne pas mettre d'image, alors je vous poste un lien. Vous ne verrez pas où passe le train (moi je le sais, c'est bien suffisant. Allez, au pire si vous êtes très observateur, lol), mais les images sont belles : http://www.genie-vacances.fr/actualite/les-plages-de-la-cote-d-azur-de-menton-a-nice-66

    Les mots sont peut-être à même de vous donner un aperçu, comme si vous y étiez avec moi. Je regarde défiler la vue par la fenêtre, en réfléchissant aux mots que cela me donne envie d'écrire. On est par endroits juste au-dessus de l'eau, sur une digue qui surplombe la mer méditerranée. Elle s'étend à perte de vue. Les montagnes descendent en pente jusqu'à se tremper les pieds dans les flots.

    L'eau est transparente au bord, laissant deviner plus sombres les rochers submergés. A peine plus loin, elle est verte, bleue, parcourue de langues en bleu plus foncé. L'écume caresse en blanc les rochers.

    Le train passe au milieu des arbres, des pins maritimes, des cyprès, des buissons de résineux, et de bruyères. Ailleurs, ce sont des joncs très jaunes, couchés par les vents. Par endroits des villas, des maisons perdues sur les pentes, des plages de sable (vides de la moindre présence), d'autres prises d'assaut comme en plein août. Des ports, des Paquebots dans les baies, d'innombrables bateaux plus petits, et de voiliers.

    Souvent on plonge pendant quelques instants dans des tunnels, le temps de passer un flanc de colline et de resurgir dans un autre coin de paradis.

    Voulant vous décrire ces endroits, je me suis demandé aussi si j'utiliserai un jour un tel paysage pour des récits. Très franchement, cela paraît un tel paradis que je n'aurais envie d'y situer aucune histoire. Juste avoir la chance d'en profiter et d'y vivre toute l'année, c'est déjà "énorme". A quoi bon chercher plus.

    Le vendredi matin, c'est le marché à Vintimille, première ville italienne après la frontière (côté français, la dernière ville est Menton).

    Vintimiglia est envahie de monde, les rues sont bondées, les voitures queutent, les touristes sont à foison. Dix minutes nécessaires juste pour emprunter le passage souterrain, à la sortie du train.

    Et pourtant, on a changé d'univers, de pays. C'est clairement visible partout, depuis les maisons construites de façon différente, à la langue chantante qu'on entend par-ci par-là, aux affiches, publicités et enseignes. Un petit quelque chose de Dolce Vita.

    Si un jour vous avez un vendredi matin de libre sur la Côte d'Azur, je vous recommande. M'étonnerait que vous le regrettiez ^^


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  • Aborder l'écriture d'un nouveau livre est un marécage affreux de phrases, de personnages, de lieux et de sujets de réflexion. S'affolent dans votre esprit et sur le papier tout ce que vous voulez y mettre.

    Ne vous noyez pas ! Il convient de laisser sortir à l'écrit les sujets, les thèmes abordés, et vous ferez le tri ensuite. Une autre technique est d'écrire le squelette essentiel en allant au plus simple; puis vous étofferez en vous aidant des éléments qui formeront la suite de votre récit.

    Une grosse partie du travail que vous aurez à fournir sur votre livre se fera de toute façon plus tard, une fois toute l'oeuvre écrite. Il ne sert à rien d'avoir une superbe première page et puis plus rien de bon après. S'arrêter sans être parvenu au bout de votre récit est également dommageable.

    Il ne s'agit pas non plus de se voiler la face : l'écriture d'une oeuvre vous prendra des mois, à tout le moins. Vous épuiser à compléter 40 pages, et en rester là ensuite: dommage, encore !

    On constate souvent que la première oeuvre d'un auteur est courte, dense, concise. Elle va à l'essentiel. A force d'écrire, vous écrirez de plus en plus, de mieux en mieux, et vos œuvres s’étofferont. Ça prend des années.

    Les contraintes de temps et d'espace sur la feuille sont des alliés, et non des ennemis. Elles vous aideront à faire des choix, à sélectionner ce qui est important et ne l'est pas. Toute la force d'un auteur est aussi dans son art à faire deviner des parties "absentes" du récit, non clairement écrites.

    Je voudrais donner un exemple, car c'est évidemment plus parlant ainsi :

    Dans le roman Cendrine que j'écris actuellement, se joue un drame entre les trois personnages principaux. Dans mon fort intérieur, j'aurais voulu rajouter un autre personnage dont la présence aurait, tout au long du récit, fait régner une menace ou une tension.

    Or, le livre est déjà trop vaste et trop complet. Ce personnage n'y trouve pas sa place, malgré le désir que j'en ai à le rajouter. Il faut parfois ne point trop en faire, au risque du TROP PLEIN qui caractérise le marécage. Si je ne m'y noie pas, j'y noierai mes lecteurs !

    Et c'est pas bon, ça. Gloup...

    NB : bon, j'écrirai peut-être une nouvelle pour rajouter ce perso, à lire en parallèle du roman. Tout n'est pas perdu ^^

     


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  • De retour d'Agadir, au Maroc, après un séjour dans cet hôtel Kenzi Europa Agadir. Je vous mets le lien ici : http://www.kenzi-hotels.com/kenzieuropa/gallery-fr.html

    C'est curieux comme on peut arriver dépaysé et plein de réserve (il faut dire suite à de mauvaises surprises lors d'autres voyages, dans d'autres pays) et puis, on se laisse prendre par l'endroit. La détente, le dépaysement, le cadre reposant et serein. Et voilà qu'au final, on passe de bons moments, engrangeant tant de souvenirs.

    C'était hier les dernières heures du séjour. Dans l'après-midi toutes les affaires étaient bouclées, les valises prêtes, et il ne restait plus grand chose à faire. Ceux qui ne me connaissent pas ne peuvent pas savoir que je suis plutôt solitaire, pas vraiment renfermé, mais quand même peu habitué à aller vers les gens. Je déteste m'imposer, déranger, et donc je laisse les personnes autour de moi tranquilles.

    Alors, au bar, à boire une boisson fraiche, bizarrement la conversation s'engage avec un petit groupe de filles et de gars anglais. Un serveur marocain avait fait une blague comme quoi il était le fils d'un politicien anglais et de la reine d'Angleterre, bref, tout ce qu'il faut pour lancer des tonnes de bêtises.

    Et puis, autour de bières, on a discuté en mélangeant français malhabile et mauvais anglais. Et ce fut à la fois coquasse, rigolo, très sympathique et plein de moments ravissants. Un exemple, sinon ça ne serait absolument pas parlant: c'étaient des fumeurs, ce que je n'ai jamais été, et j'essayais de les taquiner sur les dangers du tabac, ceux à quoi ils m'ont répondu en anglais évidemment qu'il était permis de fumer dans le bar (exception marocaine).

    Même si on parlait du même sujet: la cigarette, on était quand même très éloignés de la réflexion initiale, mais ce n'était au fond pas très grave. Ils se sont rappelés les mots appris à l'école, ont récité les jours de la semaine, en français. Et on pouvait parler malgré tout.

    En repartant, je me disais que c'était dommage qu'un instant si court et si plaisant soit si éphémère, perdu et ne sera jamais retrouvable. Juste une rencontre de vacances.

    Je tente une petite retranscription de tout ça en anglais, ayez pitié si vous maitrisez cette langue car ce n'est pas mon cas :

    "In july 2014 it was an interesting meeting at the Hotel Kenzi Europa Agadir. There were wonderful girl and english boys. We speak about Marocco, London, England, Nice, about beers, cigarettes and smoke, the days of the week, the hidden childrens of the queen, and other subjects.

    It was a very short but pleasant meeting. It's strange to see persons only for once time in your life, having good moments, and nothing will remain... only remember.

    Thank you for these good moments. I hope for you the better things. You are nice, lol ;-)


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