• Sans aller jusqu'à considérer certaines activités comme étant non sérieuses, je reprends un nouveau job dès ce mardi : je vais travailler en caisse au magasin Leclerc de St Isidore. Beaucoup plus d'heures laborieuses, des passe-temps à mettre de côté, reprendre des habitudes oubliées... oui, cela va faire certainement du changement.

    Néanmoins, voilà ça fait partie des choses de la vie, comme le besoin de revoir du monde, de retrouver des quotidiens perdus. Les un à deux ans qui viennent de s'écouler ont été riches en émotion, en rêves et en exploits. Mine de rien, je suis parvenu à publier beaucoup d'ouvrages, certes pour la grande majorité écrits voilà longtemps, puis remis au goût du jour.

    Mais plusieurs ouvrages sont encore dans les starting-blocks, ce qui laisse augurer de belles sorties en perspective... je le souhaite vraiment en tout cas. Pour être écrivain à plein temps, il faudrait vendre de 30 à 40 livres chaque jour de l'année. C'est à la fois peu et beaucoup, peu pour ceux qui les vendent par milliers ou plus, beaucoup pour ceux qui peinent à se faire connaître et ne vivent au fond que de leur pure passion.

    Je serais incapable d'abandonner mon besoin d'écrire, l'envie de parcourir des univers chimériques et de les faire partager avec juste quelques mots et des images suggérées. Alors je garde confiance, plein d'entrain et d'espoirs... de parvenir à livrer encore bien d'autres projets, malgré des occupations régulières qui seront plus lourdes et fatiguantes.

    Certes, on pourrait concevoir qu'écrivain est un métier à temps plein... et pourtant tous ceux qui ont commencés avaient d'autres charges aussi de leur côté. Alors voilà, c'est encore une page qui se tourne, une grande feuille blanche qui s'étend et qu'il va falloir remplir.

    "En avant, pour l'aventure !", voilà qui me plait bien. Vers où allons-nous encore nous diriger ? Nous verrons, rien ne presse.

    A bientôt en tout cas...


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  • Je m'amuse à faire des jeux de mots, ne m'en veuillez pas ! L'idée de ce titre : écriture inconnue, est d'évoquer une des deux manières qui existe pour écrire. Probablement y en a-t-il d'autres, mais là n'est pas le sujet...

    L'écriture inconnue est un saut dans le vide : vous avez une idée, juste une idée, sans savoir ce qu'elle va donner, où elle va vous emmener, si elle présente un intérêt ou pas, peu importe au fond... vous allez prendre votre plume et écrire.

    J'ai déjà pu vous donner ce conseil, celui d'écrire, y compris quand vous êtes bloqués. Là, le principe est le même, oser se lancer pour faire venir le texte. On laisse ainsi une chance à cette idée de se concrétiser, de passer à la postérité.

    Cette méthode est extrêmement gratifiante, pour peu que l'histoire naisse d'elle-même. On a alors la sensation incroyable de plonger dans le néant - comme le fait le lecteur en découvrant votre écrit - et soudain le néant se colore, s'anime, vit et existe comme s'il avait toujours été ainsi. Comme si juste un voile venait d'être soulevé.

    L'un des "signes" évident de succès et de réussite de cette méthode apparaît lorsque vous êtes vous-même surpris par certains événements, rebondissements, ou jaillissement d'une idée/péripétie incroyable. C'est le signe, ou je ne m'y connais pas, que vous êtes sur le bon chemin.

    Si vous vous trouvez bloqués, ne paniquez pas. Relisez-vous, corrigez et affinez le texte. Faites une pause et repassez les éléments dans votre tête, afin de voir à quoi ils conduisent.

    Un texte s'enrichit soudain d'autres idées/concepts que vous avez pu avoir par ailleurs, une expérience particulière, une situation inhabituelle, à laquelle vous avez déjà pensée et que vous allez vouloir inclure dans ce récit, pour lui apporter de la consistance.

    Sauter dans l'inconnu rarement ne fait pas peur, mais oser surmonter les frayeurs et se lancer, apporte de grandes, grandes satisfactions.

    Je vous les souhaite en tout cas :-)


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  • Un moment détendu devant l'ordinateur, de la musique en fond sonore, plein d'attentes pour la semaine à venir : que va-t-il se passer cette semaine ? Le dimanche est un peu un moment hors du temps, sans réelle existence, sans but précis, presque un moment volé dont on ne gardera rien.

    Au réveil ce matin, une bonne nouvelle, l'éditeur L'ivre Book va publier un récit court que j'ai écrit, et que j'aime beaucoup, et qui a l'air de bien plaire aussi à l'éditeur. Donc, on a discuté un petit moment sur les "détails" de l'affaire. Il me demandait surtout mon accord pour la publier individuellement. Vu que j'ai jamais fait encore, j'ai juste dit: "Banco". Et on verra bien ce que ça donne.

    J'attends aussi un coup de fil qui viendra je ne sais quand. Je collabore avec un lycée pour la mise en place de capsules vidéo en école inversée. Les élèves préparent le cours à la maison devant une vidéo et approfondissent ensuite à l'école. J'ai déjà rendu plein de documents, et... le proviseur m'a dit qu'il me rappelait. Je me demande ce qu'il va advenir à présent.

    Cette semaine, je devrais aussi finir un nouveau roman, le premier jet tout du moins. J'ai un peu laissé tomber tout le reste pour me concentrer là-dessus. Mais c'est compréhensible, car lorsque l'inspiration est là (ce qui peut parfois se tarir), il vaut mieux en profiter. L'un des gros challenges d'un artiste, comme d'un écrivain, et de parvenir à finir un travail. Celui d'écriture est très long, demande beaucoup d'affinage, et de persévérance pour embellir le jet brut originel. Tant que je me sens motivé, je fonce, j'abats du travail, sachant que j'y reviendrai ensuite.

    Par exemple, pour cet ouvrage de fantasy racontant l'histoire d'une reine crainte par tout son peuple, autant j'ai pu être content de tout le roman, autant la fin que j'aborde me laisse perplexe. Le sachant, je vais tâcher de l'améliorer au maximum, sans me mettre de pression. J'écris, je finis cette version, et on verra ensuite. Les idées viendront à un moment ou un autre.

    Beaucoup de mes textes ont "vécu", dans le sens où la version d'origine, même finie, a parfois été reprise pour être améliorée. J'aurais tendance à dire que pour moi seule l'histoire compte, dans le sens où il faut qu'elle arrive à un climax parfait, à la quintessence de ce qu'elle aurait pu être. Lorsqu'un écrivain crée son récit, il est face à mille possibilités différentes entre lesquelles trancher pour faire évoluer l'histoire. Une seule formera le véritable récit... alors si je me rends compte qu'on pouvait faire mieux, je n'hésite pas à retoucher, retravailler, si le résultat en vaut la chandelle.

    On dira que c'est ma façon à moi de vouloir arriver au meilleur possible !

    Je n'avais pas grand chose à vous raconter... alors je vous souhaite juste une bonne semaine. Plein de beaux moments ;-)

     

     


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  • Je m'auto-déprime, m'auto-déborde, râle contre moi-même. On me dit : "Il y a rien qui te presse, va à ton rythme !" Sauf que je suis pas comme ça, désolé. Allez vous rhabiller avec vos remarques à deux balles.

    Bon... je souffle un grand coup, je tente de me reprendre !

    D'un autre côté, si on ne se fixe pas quelques objectifs, dates limites, coups de pression, ben je suis navré de vous dire ça mais : "on n'arrive jamais à rien". OUI, j'ai quatre ou cinq romans sur le feu, des corrections, du travail en plus qu'on m'a confié (je sais pas trop comment ça m'est tombé sur la tête ce truc, je m'y attendais pas. Opportunité professionnelle ? Caprice du destin ? Croc-en-jambes du Dieu Farceur ?).

    Bref, comme je l'ai dit, j'adore ce petit blog sans prétention, et je me retrouve à venir écrire à peine tous les 15 jours, quand j'ai la flemme de me mettre à autre chose. Certes, ça fait travailler du clavier, ça me permet de livrer un petit instantané du moment. Mais voilà, une attitude pas sérieuse pour un soi.

    Des satisfactions pourtant, avec le roman fantasy  "La fantaisie de l'ombre" qui est enfin corrigé (bien que je n'ai pu faire appel à un correcteur pro, j'ai tout fait tout seul, avec quelques conseils de bêta-lecteurs partiels - quelques pages ). Une opération plutôt réussie sur "Ingame - L'armée des morts", enfin si les lecteurs viennent ensuite me confier leurs retours, parce que des fois l'opération se passe bien, et puis derrière, niet !

    Je corrige "3EP" V4, écris "Mortis" et complète "Cendrine" V1. Il faut que je les publie rapidement, disons en mars. Et voilà, de nouvelles dates butoirs. Pffff... je vous jure. A croire qu'il n'y a que ça dans la vie.

    D'une certaine façon, je reste toujours l'esprit rivé vers "après tout ça". Qu'est-ce que je vais faire/écrire ensuite ? Mince, j'ai attaqué la réécriture de "InGame - Tanha", c'est vrai. Je voudrais finir "L'essence du guerrier" et corriger "Samy Lowell". Disons, en juillet. Lol.

    Mais après ? Comment réussir à sortir de la déprime, du débordement, afin de pouvoir attaquer autre chose ? Et quoi d'autre ? Ouh là, question profonde, qui me fait écrire des bêtises pendant que je réfléchis à ce que je pourrais, voudrais, désirerais faire ensuite...

    J'avais un peu relancé "Ex-Nihilo", remarque. Il faudrait que je continue "3EP", mais j'ai pas trop envie (l'histoire est déjà intégrale dans ma tête, y a plus d'intérêt). La plupart du temps, j'ai envie d'être surpris, de me surprendre moi-même, en espérant faire de même au lecteur.

    Surprends-moi "Blog Secret de l’Écrivain Paul Blanchot", va un peu là où on ne t'attend pas. J'ai envie de rêver, de m'évader, d'aller voir ailleurs quels destins se jouent ;-) Ohhhhh, y a quelqu'un ?


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  • "Tourner la page" !

    Certains verront cela comme une expression négative : passer à autre chose et oublier ce qu'il y avait avant. J'y vois au contraire d'autant plus de positif. Lire une page est un plaisir, une tension permanente, un merveilleux moment passé... et basculer sur la suivante est un océan d'attentes inexprimées et pleines d'innombrables possibilités. Vivre, devrait être identique à ça, non ?

    Ces vacances de Noël ont disparu avec une vitesse incroyable ! Je n'en garde que des souvenirs chaleureux, des visages rencontrés, des confidences échangées... Le temps se serait arrêté soudain dans une atmosphère de simplicité et de bien-être, cela n'aurait été autrement. Rien de compliqué, d'extravagant, juste exister sans que tout ce qui peut être pesant dans la vie - en générale - ne trouve sa place.

    Il faut émerger à présent, car ces moments-là n'ont qu'un temps. Je vous souhaite d'en avoir vécu de semblables, vous aussi. Et donc la Page se tourne. Il y a eu 2014, une année presque exclusivement consacrée à écrire, éditer, corriger et chercher du boulot (en complément, histoire de manger). 

    Et arrive 2015, qui s'annonce sous les mêmes hospices. De nombreuses promesses d'activités, plein d'idées dans la tête pour écrire, corriger et éditer encore, et encore, et encore, lol !

    J'ai de la chance, je crois, d'avoir toujours été très créatif, l'esprit absorbé de projets, de rêves, de réalisations à mener à bien. Quand on est ainsi, on se demande : "les autres sont-ils comme moi ?" Les réponses manquent à cette interrogation. Si bien que, quelque part, si j'écris à l'instant, c'est aussi un peu pour témoigner ce que c'est que d'être un - modeste - écrivain. Vous pourrez vous dire alors: "ah ouais, moi aussi je fais ça", ou alors "tiens, curieux, ça ne m'a jamais traversé l'esprit".

    Je regarde le titre de ce blog, au-dessus du post que j'écris : "de l'autre côté du miroir". Ça me parait une bonne base pour attaquer la Page suivante.

    Une très bonne année, plein de joie, de bonheur, de santé, d'amour, de satisfactions, de rêves, de plaisirs, et tout ce qu'on peut souhaiter d'autres !

    Bien sincèrement...

     


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